|
|
Boussole (3 ème siècle av.
J.C.) |
Les chinois, au 3e siècle avant J.C.,
se servaient déjà de l'aiguille aimantée, mais pour
des raisons religieuses ; elle servait à déterminer le Sud.
Les marins chinois l'adaptent, vers l'an 1000, à la navigation, afin
de pouvoir, sans repère fixe, conserver le cap et de ne pas être
le jouet du vent. On commence à la connaître en Europe entre
le 10e et le 11e siècle. Les arabes la perfectionnent en la montant
sur un axe, la rendant ainsi moins sensible aux oscillations et plus
aisément transportable. |
|
|
|
Il semble que le premier compas marin, appelé
également rose des vents, ait été réalisé
par Flavio Giova, artisan d'Amalfi. Après des siècles de
tâtonnements, le modèle qui s'imposa fut la rose Thomson de
1876 : les barreaux de ce compas sec, cylindriques et effilés,
étaient montés sur fil de soie et fixés sur une rose
de papier fin, le tout pesant 20g.
Le compas liquide, issu des travaux des Anglais Dent (1833) et Ritchie (1855),
se généralisa aux alentours de 1880. Il fut concurrencé
après la première guerre mondiale par le compas gyroscopique
élaboré à partir des travaux du physicien français
Léon Foucault et de G. Trouvé. |
|
|
|
|